Les métiers de l’agriculture intéressent de plus en plus de monde : retour à la terre, métier responsable, les raisons en sont nombreuses. Que vous soyez à la recherche d’informations pour votre future entreprise agricole ou en reconversion, vous trouverez dans cet article toutes les informations nécessaires sur la profession d’agriculteur.
La formation d’agriculteur
Les connaissances nécessaires au métier
Le métier d’agriculteur, ou paysan, ne demande pas, au premier abord, de formations spécifiques ou de diplômes particuliers. Il est ainsi tout à fait possible pour des jeunes agriculteurs ayant des parents agriculteurs de reprendre l’exploitation familiale sans formation agricole préalable.
Pour autant, il est aujourd’hui de plus en plus conseillé de suivre une formation spécifique, au sein d’un enseignement agricole, afin d’apprendre des techniques aussi bien en agronomie qu’en gestion, permettant de faciliter le métier à venir. En effet, si un exploitant agricole se doit de connaître les connaissances nécessaires en agronomie pour gérer ses terres agricoles, ses grandes cultures et ses élevages, il faut également posséder des connaissances en gestion et comptabilité pour diriger au mieux son exploitation.
Les formations existantes
Parmi les formations existantes, les études conduisant à la préparation d’un Bac Pro Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole constituent la première démarche, permettant d’acquérir les connaissances de base. Ce bac, qui fait partie de l’offre de l’enseignement agricole, se prépare comme le baccalauréat général, c’est-à-dire en 3 ans après la classe de 3ème, via une seconde professionnelle agricole, généralement au sein d’un lycée spécialisé.
Les personnes désirant poursuivre leurs études après ce bac peuvent s’orienter vers le BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole), constituant un des diplômes phare de l’agronomie et se préparant en 2 ans, en lycée public ou privé. L’admission est sur dossier, pour les personnes titulaires ou non d’un baccalauréat professionnel.
Le BTSA propose une sélection de 19 options, dont certaines orientées vers le maraîchage, l’élevage ovin ou bovin, la production laitière et d’autres encore, réparties elles-mêmes sur 6 secteurs : transformation, services, aménagement, production, équipement pour l’agriculture et commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires. Des stages sont également proposés au cours des études, permettant de découvrir les différents métiers ruraux.
Devenir agriculteur biologique
Cette démarche est le fruit d’une longue réflexion, l’agriculture biologique nécessitant d’importants moyens aussi bien humains que techniques. Pour ceux souhaitant s’orienter vers la polyculture ou le développement rural, c’est un choix judicieux. Il s’agit d’un engagement sur la durée, à ne pas prendre à la légère. Il est donc vivement conseillé de bien se renseigner, et de ne pas hésiter à aller consulter des spécialistes, ainsi que des agriculteurs pratiquant déjà cette agriculture.
Si le projet d’installation est certain, il faudra alors respecter certaines conditions pour se lancer avant de pouvoir prétendre vendre des produits issus de cette agriculture. Pour cela, il est nécessaire de suivre tout d’abord une formation spécialisée, telles que celles mises en place par les chambres d’agriculture ou via un certificat de spécialisation.
Une fois cette formation effectuée, il faudra alors se faire reconnaître en tant qu’agriculteur bio et obtenir une certification. Cette étape s’effectue via une notification de son activité agricole auprès de l’Agence Bio (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique), procédure gratuite et pouvant s’effectuer en ligne. Puis auprès d’un organisme certificateur en agriculture biologique, dont la démarche est cette fois-ci payante. Pour faciliter la commercialisation, de nombreux agriculteurs optent pour la vente directe ou s’associent en coopérative. Plusieurs organismes reconnus existent dans les différentes régions de France, dont les adresses peuvent notamment être trouvées via la chambre d’agriculture de votre région.
Ces démarches sont très importantes, permettant par la suite de bénéficier des aides financières mises en place par l’Etat pour ce type d’agriculture.
